La ventilation naturelle est le mode de renouvellement de l’air le plus élémentaire. Des grilles d’aération assurent la circulation de l’air dans l’habitation : l’air extérieur arrivant par celles du bas, l’air intérieur s’échappant par celles du haut.

Ce phénomène de convection est possible grâce à la différence de densité de l’air en fonction de sa température : l’air chaud plus léger monte, tandis que l’air froid, plus lourd, descend.


Si vous disposez de grilles d’aération, veillez à leur entretien pour permettre à l’air de bien circuler. Elles ne doivent être ni bouchées ni dissimulées derrière un meuble.

Ce mode de ventilation a l’avantage d’être économique (pas d’électricité nécessaire à son fonctionnement) et silencieux (pas de moteur ou de conduit). Cependant, pas assez performant, il est de moins en moins adapté aux nouvelles réglementations avec des bâtiments de mieux en mieux isolés : ainsi trop active en hiver, la ventilation naturelle cause d’importantes pertes de chaleur ; pas assez performante l’été, elle génère de la condensation.

La ventilation naturelle c’est aussi une ouverture régulière des fenêtres. Une aération de 10 minutes par jour est recommandée pour assurer le renouvellement de l’air dans vos pièces et évacuer l’humidité et les particules/odeurs (cuisson, tabac, etc) accumulées.

Rappel économie : en hiver, pensez à éteindre les radiateurs situés près des fenêtres – si ceux-ci sont anciens – pour limiter les déperditions de chaleur. Les modèles plus récents sont équipés de capteurs de fenêtre ouverte et se mettent en pause automatiquement. De plus, si vous en avez la possibilité et qu’il ne fait pas trop froid, laissez vos fenêtres de chambres entre-ouvertes la nuit afin d’évacuer la vapeur d’eau que vous produisez en dormant.

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