Nombreux sont les Français qui rêvent de devenir propriétaires, mais qui ne disposent pas d’un capital suffisant de départ. Pourtant, il est possible de solliciter un emprunt immobilier aujourd’hui, en ne disposant que d’un petit apport, ou même pas d’apport du tout… On vous révèle comment c’est possible !

 

Pourquoi s’intéresser à l’emprunt immobilier sans apport ?

Pour devenir propriétaire de la maison de vos rêves, sollicitez un crédit avec Vousfinancer. À défaut de pouvoir financer entièrement votre acquisition, il est chaudement recommandé d’avoir de quoi au moins assurer les frais de dossier et de garantie. Les banques, qui n’accordent aucun crédit immobilier sans y regarder de près, ont d’ailleurs défini des règles, concernant un taux d’apport minimum.

Pour les « primo- accédants », soit les personnes qui ne sont pas encore propriétaires de leur habitation, les banques exigent, en général, un minimum de 10 % du prix du bien. Ceci fait partie des règles de prudence qu’elles s’imposent, pour se protéger et garantir leur mise. L’intérêt de cette mesure est double : il permet d’abord de réduire le montant de l‘emprunt immobilier, puis de se prémunir ensuite en cas de revente anticipée du bien.
Cependant, nombreux sont les prétendants à un prêt immobilier qui ne sont pas en mesure d’avancer le montant de l’apport demandé, qu’il soit « primo-accédants » ou désireux d’acquérir un bien en vue de le louer. Ces futurs propriétaires sont donc contraints de solliciter un crédit immobilier sans apport, soit un prêt dont le montant couvrira entièrement le prix du bien et les coûts d’acquisition. S’il n’est pas facilement accordé par les banques, ce type d’emprunt immobilier présente des avantages non-négligeables pour les emprunteurs, citons :

  • la possibilité d’accéder au crédit immobilier, soit à la propriété pour ceux ne disposant pas de revenus qui leur permettent d’épargner tous les mois ;
  • la liberté de ne pas toucher à son épargne, pour les « secondo-accédants », soit ceux déjà propriétaires, mais qui revendent pour acheter un autre bien, ou préfèrent acheter pour louer. Dans ce cas, précisément, les propriétaires ont besoin aussi d’avoir une épargne de réserve, de façon à être couverts contre les risques locatifs : dégâts comme une toiture qui s’envole ou impayés de loyers.
  • la possibilité de conserver son pouvoir de négociation avec les banques, justement pour se lancer dans l’investissement locatif, en gardant toujours un peu d’apport sous le coude.

 

Comment s’y prendre pour emprunter sans apport ?

Il est logique donc préférable du point de vue des emprunteurs, d’avoir recours à l’emprunt immobilier sans apport. Ils auraient tords de s’en priver, car ils disposent depuis quelques années d’un contexte particulièrement favorable, avec la baisse des taux de crédit.
Cette conjoncture a favorisé  l’assouplissement de la règle des 10 % d’apport au niveau des banques. Actuellement, les taux sont toujours au plus bas, avec des crédits qui se négocient en moyenne autour de 1,25 % sur 20 ans et 1,54 % sur 25 ans. Le marché de l’immobilier encourage donc l’accès à la propriété et les banques ont tout intérêt à se montrer plus conciliantes.

Cette raison explique qu’au cours du premier semestre 2019, 60 % des « primo-accédants » ont accédé à un emprunt immobilier sans apport. Les banques ont dénommé cette pratique les «110 % », en acceptant de financer au-delà de la simple valeur du bien, avec des prêts couvrant aussi les frais de notaire et les frais de garanties. Parallèlement, cette tendance s’accompagne d’un allongement de la durée des crédits, qui permet un peu aux banques de se rattraper.
Autre élément qui favorise l’aval des banques pour financer un prêt immobilier sans apport : des prix de l’immobilier assez hauts, ce qui permet de ne pas envisager de perte, en cas de revente anticipée d’un bien.

Est-il, pour autant, possible de projeter d’acquérir un bien immobilier sans un sou en poche ? Non, et pour plusieurs raisons. Rappelons d’abord qu’il n’est jamais très simple de décrocher un emprunt immobilier. Les banques analysent les dossiers en profondeur, en prenant en compte, notamment la capacité d’endettement du ménage. Toutes ressources et charges comprises, le montant des mensualités est censé ne pas dépasser 33 % de l’ensemble de ces ressources. Mais ce n’est pas tout, les banques examinent à la loupe la gestion des finances de l’emprunteur, notamment ses crédits en cours et sa capacité à épargner. Un emprunteur qui aura de l’épargne va donc logiquement rassurer les banques et sera par conséquent plus avantagé dans ses négociations pour obtenir son crédit à meilleur taux (au passage, le blog https://www.immoz.info vous aide à négocier ce taux).
Bien sûr, ce critère est à relativiser selon le niveau des ressources d’un ménage. Pour ceux qui disposent de hauts revenus, les banques seront, de toute façon plus enclines à accorder un emprunt immobilier sans exiger d’apport.

 

Tant que les taux d’intérêt restent bas, emprunter pour rentrer dans ses murs est possible même sans avoir constitué un apport de départ. Pourvu, cependant, de correspondre aux conditions de revenus exigées par les banques, qui restent intraitables sur les capacités de remboursement de leurs emprunteurs.

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