Saviez-vous que l’air intérieur est souvent plus pollué que l’air extérieur ? Vernis, colles, peintures, produits ménagers, tabac, mobilier traité… Autant de sources invisibles, mais bien présentes, de Composés Organiques Volatils (COV). Ces substances chimiques, émis par de nombreux objets du quotidien, peuvent nuire à votre santé à long terme.

COV : des polluants invisibles, mais pas inoffensifs

Les COV sont largement répandus dans nos intérieurs. Certains sont émis dès l’achat de meubles ou de revêtements de sol, d’autres sont libérés à chaque utilisation de produits ménagers. À court terme, ils peuvent provoquer des maux de tête, des irritations des yeux, du nez ou de la gorge. À long terme, certaines substances comme le formaldéhyde sont classées cancérigènes par l’OMS.

Aérer et ventiler : deux réflexes complémentaires

Pour améliorer la qualité de l’air, commencez par aérer votre logement chaque jour pendant 10 à 15 minutes, même en hiver. Idéalement, le matin et après toute activité génératrice de polluants (ménage, cuisine, bricolage…).

Mais l’aération ponctuelle ne suffit pas toujours : elle doit être complétée par une ventilation efficace et continue, comme une VMC (Ventilation Mécanique Contrôlée). Ce système permet de renouveler l’air 24h/24, en extrayant l’air vicié (chargé en humidité, polluants ou odeurs) et en apportant de l’air neuf. Une VMC bien entretenue peut considérablement réduire les risques liés à la pollution intérieure.

Les plantes dépolluantes : alliées naturelles de votre santé

Certaines plantes d’intérieur sont connues pour absorber certains polluants. Par exemple :

  • Le caoutchouc (ficus elastica) aide à éliminer le formaldéhyde,
  • Le lierre est efficace contre le benzène,
  • Le chlorophytum (plante araignée) neutralise le monoxyde de carbone.

Sans remplacer une bonne aération, ces plantes peuvent compléter vos efforts pour assainir l’air. Faciles d’entretien, elles trouvent leur place dans toutes les pièces : séjour, chambre, cuisine ou bureau.

Huiles essentielles et purificateurs d’air : à utiliser avec modération

Pour rafraîchir l’atmosphère, vous pouvez également utiliser un diffuseur d’huiles essentielles aux vertus assainissantes (comme l’eucalyptus, le citron ou le tea tree). Attention cependant : certaines huiles peuvent irriter les voies respiratoires, en particulier chez les enfants ou les personnes asthmatiques.

Quant aux purificateurs d’air électriques, ils peuvent être utiles dans les zones urbaines ou en cas d’allergies, à condition de bien choisir le modèle (avec filtre HEPA, sans émission d’ozone) et de l’entretenir régulièrement.

En résumé : les bons gestes pour respirer un air plus sain chez soi

  • Aérez chaque jour 10 à 15 minutes, hiver comme été ;
  • Entretenez ou installez une VMC efficace ;
  • Limitez les sources de pollution (produits ménagers, tabac, meubles bon marché, bougies parfumées…) ;
  • Ajoutez des plantes dépolluantes aux endroits stratégiques ;
  • Utilisez les huiles essentielles ou purificateurs d’air avec discernement.

Respirer un air plus sain, c’est avant tout une question de bons réflexes… simples, économiques, et efficaces.

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