Nous sommes fin 2025 et les derniers chiffres stastistiqes de 2024 viennent de tomber. Il est temps de faire un point dessus !

En 2024, le marché de la maison individuelle en France connaît une nouvelle phase de transformation. Malgré un contexte immobilier tendu, les ménages continuent d’investir dans la construction neuve, même si les chiffres témoignent d’un net recul des autorisations.
Avec 69 161 permis de construire délivrés, contre plus de 151 000 en 2021, la tendance reste orientée à la baisse. Pourtant, le budget global consacré aux projets reste élevé, avec un coût total moyen terrain + maison estimé à 313 700 €.

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Prix des terrains à bâtir : hausse du coût et baisse des surfaces

Le prix moyen d’un terrain en 2024 atteint 95 000 €, soit 102 €/m² en moyenne sur le territoire.
La surface achetée poursuit sa lente diminution, avec environ 932 m² par acquéreur.

Les écarts régionaux restent très marqués :

• Île-de-France :
  • Prix moyen : 158 700 €
  • Surface moyenne : 698 m²
• Bourgogne–Franche-Comté :
  • Prix moyen : 68 900 €
  • Surface moyenne : 1 263 m²

Ces chiffres confirment un phénomène bien installé : le foncier devient plus cher dans les zones attractives, poussant de nombreux ménages vers les territoires ruraux ou périurbains pour trouver des terrains plus grands à prix raisonnable.

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Coût et surface des maisons neuves : combien coûte une construction en 2024 ?

Le prix moyen d’une maison individuelle neuve s’élève à 225 500 € en 2024, soit 1 914 €/m² de surface de plancher.
La surface moyenne construite atteint 118 m², même si les variations restent importantes selon les régions et les profils d’acheteurs.

Les chiffres montrent également une nette différence selon le mode de réalisation :

• Maison conçue par un architecte :
  • Surface moyenne : 141 m²
  • Coût moyen : 336 300 €
• Maison réalisée via un constructeur ou en auto-construction :
  • Coût et surface inférieurs, avec un rapport prix/surface plus accessible

Ces données illustrent une tendance forte : les Français privilégient des projets optimisés, mieux calibrés face à l’inflation des matériaux et aux exigences de la norme RE2020.

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Qui construit en 2024 ? Portrait des nouveaux propriétaires

Le profil des acquéreurs de maisons individuelles reste relativement stable :

• 30–39 ans : 26,5 % des acheteurs
• 40–49 ans : forte présence également
• Retraités : part en hausse, notamment dans les régions rurales

Côté catégories socioprofessionnelles :

• Employés et professions intermédiaires : 37 %
• Cadres et professions intellectuelles : 25 %
• Artisans, commerçants, chefs d’entreprise : 10 %

Cette répartition confirme que la construction d’une maison reste un projet populaire et intergénérationnel, malgré les contraintes économiques.

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Régions les plus attractives et disparités régionales

Le marché de la maison individuelle reste particulièrement dynamique dans les zones :

• rurales
• périurbaines
• et les villes moyennes

Ce sont les territoires qui offrent le meilleur compromis prix du terrain / surface disponible.

Les contrastes régionaux perdurent :

• Terrains les plus chers : Provence-Alpes-Côte d’Azur, Île-de-France
• Terrains les plus grands et accessibles : Bourgogne, Centre-Val de Loire, Auvergne-Rhône-Alpes
• Hausse du prix au m² : notamment dans les communes < 50 000 habitants

Le desserrement résidentiel continue : les acheteurs s’éloignent des grandes métropoles, attirés par des surfaces plus généreuses.

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Les évolutions et tendances observées en 2024

Plusieurs évolutions structurantes marquent le marché :

➤ Une hausse du coût de construction

Avec +1,4 % en un an, l’augmentation reste contenue mais continue, portée par les matériaux, la main-d’œuvre et les normes énergétiques.

➤ Une part du terrain qui baisse légèrement dans le budget total

Malgré des terrains plus chers, la construction pèse désormais plus lourd que le foncier.

➤ Une diversification des modes de chauffage

Les installations se modernisent :

• Pompes à chaleur
• Chauffage électrique nouvelle génération
• Équipements bois / granulés

Cette tendance est directement liée aux exigences de performance énergétique imposées par la RE2020.

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Conclusion : un marché en mutation mais toujours attractif

L’année 2024 confirme un marché de la maison individuelle en baisse sur les permis, en hausse sur les coûts, mais toujours porté par une demande forte.
Malgré les difficultés d’accès au crédit ou la hausse du foncier, les Français restent attachés à la maison individuelle, symbole de confort, d’espace et de stabilité.